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Articles avec #nudite-pudeur au p.o. et au maghreb tag

Un culte isiaque qui finit en prison

17 Septembre 2017 , Rédigé par CC Publié dans #Pythagore-Isis, #Anthropologie du corps, #Nudité-Pudeur au P.O. et au Maghreb

La modèle belge Maria Papen se fait de la publicité en se dénudant devant les pyramides, ce qui l'a conduite le 1er septembre dernier aux portes de la prison. "Je pense que vous avons créé quelque chose dont Cléopâtre aurait été fière" conclut-elle dans sa narration. Cléopâtre (qui se faisait appeler Nouvelle Isis) et Isis elle-même qui figure sur son blog... Pour mémoire dans le prestigieux magasin Les Drapeaux de France au Palais Royal la figurine la plus chère (à plus de 600 euros) est une princesse égyptienne nue. Certes pour les puristes (et pour un Plutarque par exemple) ces dénudations intempestives ne sont que des formes abâtardies d'isiacisme, mais elles se rattachent tout de même aux énergies de ces cultes anciens d'une manière détournée et certains gourous inspirés par les forces égyptiennes comme Aleister Crowley ne les eussent sans doute point désavouées.

Divers médias parlent en tout cas ces derniers temps de cette incarcération de la célébrité, de Lenta.ru en Russie à Fox News aux USA en passant par le Times of India en Inde. Beaucoup en font un argument contre le régime d'Al-Sissi, et tracent un lien idéologique (contestable) entre le sort de l'actrice occidentale et les sévices qu'endurent les femmes autochtones brutalisées dans ce pays.

Elue plus belle femme en 2016, elle avait été interdite d'Instagram pour ses photos trop explicites.

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La nudité chez les Yézidis

14 Février 2017 , Rédigé par CC Publié dans #Nudité-Pudeur au P.O. et au Maghreb

Joachim Menant en 1892 évoquait (p. 135 ici) cette anecdote relatée par l'archéologue anglais Austen Henry Layard, dont il fut témoin à son arrivée au sanctuaire yézidi de Lalish (au nord de la Mésopotamie) qui revêt une couleur très particulière dans le contexte actuel où les forces de sécurité irakiennes viennent d'arrêter deux esclavagistes de Daech à Mossoul.

En se promenant tout autour des habitations, Layard aperçut des femmes occupées à faire leurs ablutions dans le principal torrent, pour se préparer à la fête du lendemain ; car personne ne peut entrer dans la vallée de Sheikh-Adi sans avoir purifié son corps et ses vêtements. Pour se purifier, les femmes faisaient leurs ablutions dans un état de nudité complet, sans se préoccuper des personnes qui pouvaient les voir. Il importe de noter que les hommes, de l'autre côté de la colline, se livraient aux mêmes ablutions, loin des regards des femmes. Quoi qu'il en soit, cette coutume, à laquelle les femmes s'abandonnent avec la plus sincère naïveté, n'a pas peu contribué à accréditer le fâcheux renom qu'on prête aux mystères de leur culte. En général, cette pratique a lieu toutes les fois qu'on se prépare à une cérémonie sacrée ; elle est donc assez fréquente, et les Nestoriens n'y font aucune attention ; mais il n'en est pas ainsi des Musulmans, si jaloux de leurs femmes. Aussi Mohammed-Pacha, qui, dans une autre circonstance, fut témoin avec Layard d'une de ces cérémonies, s'écria plein d'indignation que ces femmes étaient sans pudeur, les hommes sans religion et les chevaux sans frein ! Il trouvait que ces mécréants étaient plus sales que les Arabes et valaient moins que les bêtes des champs.

La journaliste yézidie Nareen Shammo que j'ai interrogée à ce sujet m'a répondu que Layard faisait peut-être référence à la fontaine sacrée de Kania Spi (Kaniya Spî - source blanche) à Lalish où les femmes encore de nos jours lavent leurs bébés avant la première visite au sanctuaire. Mais en fait Layard parle d'une rivière aux abords de Lalish et non d'une source sous le temple comme Kaniya Spi.

 

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La nudité punie d'Ohola et Oholiba dans Ezechiel 23

23 Juin 2016 , Rédigé par CC Publié dans #Nudité-Pudeur au P.O. et au Maghreb, #Ishtar

Certains considèrent le livre d'Ezéchiel comme une parole prophétique, d'autres comme une "rencontre rapprochée" avec des extraterrestres selon l'expression de John Lash, à cause de cette vision.

Observons le chapitre 23. L'ensemble "nudité", "nu" "nue" revient 5 fois ce qui est plutôt rare dans la Bible. Il ne s'agit pas d'une nudité asexuée, ni d'une nudité "cool" comme celle des cyclonudistas de Brighton et Bruxelles des semaines dernières.

C'est celle d' Ohola et Oholiba (Ohola signifie « sa tente » et Oholiba « ma tente est en elle »), figures allégoriques de la Samarie et de Jérusalem. St Jérôme et Bossuet les citèrent dans leurs sermons. Montesquieu disait de ce texte qu'il prouvait que la Bible ne peut pas être laissée entre toutes les mains.

Voltaire allait plus loin et résumait ainsi l'histoire dans Son Dictionnaire philosophique :

"Oolla a été folle des seigneurs, magistrats, cavaliers ; elle a couché avec des Egyptiens dès sa première jeunesse... Ooliba, sa sœur, a bien plus forniqué encore avec des officiers, des magistrats et des cavaliers bien faits elle a découvert sa turpitude elle a multiplié ses fornications elle a recherché avec emportement les embrassements de ceux qui ont le membre comme un âne, et qui répandent leur semence comme des chevaux" ce qu'il rapproche d'Ezechiel 16.

Proudhon en "ethnicisant" le texte dira dans Césarisme et christianisme (1883, p. 114) que "Simon, comme Osée épousant par ordre de Dieu une prostituée, comme Ézéchiel racontant les fornications d'Oolla et Ooliba, parlait aux Orientaux le langage qu'ils entendaient le mieux". Décidément marqué par ce texte il vait aussi qualifié le peuple de "moderne Ooliba" dans La Révolution sociale démontrée par le coup d'état du 2 décembre (1852, p. 85), Léon Bloy lui dira qu'Oolla c'est l'Eglise.

Un des fils d'Oholiba serait un démon selon le Papyrus magique de Paris.

Une curieuse exégèse en espagnol sur le Net voit dans Ohola les témoins de Jéhovah et Oholiba la nation actuelle d'Israël qui devra supporter d'être entre les mains des gens qu'elle déteste.

1 La parole de l'Eternel me fut adressée, en ces mots : 2 Fils de l'homme, il y avait deux femmes, Filles d'une même mère. 3 Elles se sont prostituées en Egypte, Elles se sont prostituées dans leur jeunesse; Là leurs mamelles ont été pressées, Là leur sein virginal a été touché. 4 L'aînée s'appelait Ohola, Et sa soeur Oholiba; Elles étaient à moi, Et elles ont enfanté des fils et des filles. Ohola, c'est Samarie; Oholiba, c'est Jérusalem. 5 Ohola me fut infidèle; Elle s'enflamma pour ses amants, Les Assyriens ses voisins, 6 Vêtus d'étoffes teintes en bleu, Gouverneurs et chefs, Tous jeunes et charmants, Cavaliers montés sur des chevaux. 7 Elle s'est prostituée à eux, A toute l'élite des enfants de l'Assyrie; Elle s'est souillée avec tous ceux pour lesquels elle s'était enflammée, Elle s'est souillée avec toutes leurs idoles. 8 Elle n'a pas renoncé à ses prostitutions d'Egypte : Car ils avaient couché avec elle dans sa jeunesse, Ils avaient touché son sein virginal, Et ils avaient répandu sur elle leurs prostitutions. 9 C'est pourquoi je l'ai livrée entre les mains de ses amants, Entre les mains des enfants de l'Assyrie, Pour lesquels elle s'était enflammée. 10 Ils ont découvert sa nudité, Ils ont pris ses fils et ses filles, Ils l'ont fait périr elle-même avec l'épée; Elle a été en renom parmi les femmes, Après les jugements exercés sur elle. 11 Sa soeur Oholiba vit cela, Et fut plus déréglée qu'elle dans sa passion; Ses prostitutions dépassèrent celles de sa soeur. 12 Elle s'enflamma pour les enfants de l'Assyrie, Gouverneurs et chefs, ses voisins, Vêtus magnifiquement, Cavaliers montés sur des chevaux, Tous jeunes et charmants. 13 Je vis qu'elle s'était souillée, Que l'une et l'autre avaient suivi la même voie. 14 Elle alla même plus loin dans ses prostitutions. Elle aperçut contre les murailles des peintures d'hommes, Des images de Chaldéens peints en couleur rouge, 15 Avec des ceintures autour des reins, Avec des turbans de couleurs variées flottant sur la tête, Tous ayant l'apparence de chefs, Et figurant des enfants de Babylone, De la Chaldée, leur patrie; 16 Elle s'enflamma pour eux, au premier regard, Et leur envoya des messagers en Chaldée. 17 Et les enfants de Babylone se rendirent auprès d'elle, Pour partager le lit des amours, Et ils la souillèrent par leurs prostitutions. Elle s'est souillée avec eux, Puis son coeur s'est détaché d'eux. 18 Elle a mis à nu son impudicité, Elle a découvert sa nudité; Et mon coeur s'est détaché d'elle, Comme mon coeur s'était détaché de sa soeur. 19 Elle a multiplié ses prostitutions, En pensant aux jours de sa jeunesse, Lorsqu'elle se prostituait au pays d'Egypte. 20 Elle s'est enflammée pour des impudiques, Dont la chair était comme celle des ânes, Et l'approche comme celle des chevaux. 21 Tu t'es souvenue des crimes de ta jeunesse, Lorsque les Egyptiens pressaient tes mamelles, A cause de ton sein virginal. 22 C'est pourquoi, Oholiba, ainsi parle le Seigneur, l'Eternel : Voici, j'excite contre toi tes amants, Ceux dont ton coeur s'est détaché, Et je les amène de toutes parts contre toi; 23 Les enfants de Babylone et tous les Chaldéens, Nobles, princes et seigneurs, Et tous les enfants de l'Assyrie avec eux, Jeunes et charmants, Tous gouverneurs et chefs, Chefs illustres, Tous montés sur des chevaux. 24 Ils marchent contre toi avec des armes, des chars et des roues, Et une multitude de peuples; Avec le grand bouclier et le petit bouclier, avec les casques, Ils s'avancent de toutes parts contre toi. Je leur remets le jugement, Et ils te jugeront selon leurs lois. 25 Je répands ma colère sur toi, Et ils te traiteront avec fureur. Ils te couperont le nez et les oreilles, Et ce qui reste de toi tombera par l'épée; Ils prendront tes fils et tes filles, Et ce qui reste de toi sera dévoré par le feu. 26 Ils te dépouilleront de tes vêtements, Et ils enlèveront les ornements dont tu te pares. 27 Je mettrai fin à tes crimes Et à tes prostitutions du pays d'Egypte; Tu ne porteras plus tes regards vers eux, Tu ne penseras plus à l'Egypte. 28 Car ainsi parle le Seigneur, l'Eternel : Voici, je te livre entre les mains de ceux que tu hais, Entre les mains de ceux dont ton coeur s'est détaché. 29 Ils te traiteront avec haine; Ils enlèveront toutes tes richesses, Et te laisseront nue, entièrement nue; La honte de tes impudicités sera découverte, De tes crimes et de tes prostitutions. 30 Ces choses t'arriveront, Parce que tu t'es prostituée aux nations, Parce que tu t'es souillée par leurs idoles. 31 Tu as marché dans la voie de ta soeur, Et je mets sa coupe dans ta main. 32 Ainsi parle le Seigneur, l'Eternel : Tu boiras la coupe de ta soeur, Tu la boiras large et profonde; Elle te rendra un objet de risée et de moquerie; Elle contient beaucoup. 33 Tu seras remplie d'ivresse et de douleur; C'est la coupe de désolation et de destruction, La coupe de ta soeur Samarie. 34 Tu la boiras, tu la videras, Tu la briseras en morceaux, Et tu te déchireras le sein. Car j'ai parlé, Dit le Seigneur, l'Eternel. 35 C'est pourquoi ainsi parle le Seigneur, l'Eternel : Parce que tu m'as oublié, Parce que tu m'as rejeté derrière ton dos, Porte donc aussi la peine de tes crimes et de tes prostitutions. 36 L'Eternel me dit : Fils de l'homme, jugeras-tu Ohola et Oholiba ? Déclare-leur leurs abominations ! 37 Elles se sont livrées à l'adultère, et il y a du sang à leurs mains : Elles ont commis adultère avec leurs idoles; Et les enfants qu'elles m'avaient enfantés, Elles les ont fait passer par le feu Pour qu'ils leur servent d'aliment. 38 Voici encore ce qu'elles m'ont fait : Elles ont souillé mon sanctuaire dans le même jour, Et elles ont profané mes sabbats. 39 Elles ont immolé leurs enfants à leurs idoles, Et elles sont allées le même jour dans mon sanctuaire, Pour le profaner. C'est là ce qu'elles ont fait dans ma maison. 40 Et même elles ont fait chercher des hommes venant de loin, Elles leur ont envoyé des messagers, et voici, ils sont venus. Pour eux tu t'es lavée, tu as mis du fard à tes yeux, Tu t'es parée de tes ornements; 41 Tu t'es assise sur un lit magnifique, Devant lequel une table était dressée, Et tu as placé sur cette table mon encens et mon huile. 42 On entendait les cris d'une multitude joyeuse; Et parmi cette foule d'hommes On a fait venir du désert des Sabéens, Qui ont mis des bracelets aux mains des deux soeurs Et de superbes couronnes sur leurs têtes. 43 Je dis alors au sujet de celle qui a vieilli dans l'adultère : Continuera-t-elle maintenant ses prostitutions, et viendra-t-on à elle? 44 Et l'on est venu vers elle comme l'on va chez une prostituée; C'est ainsi qu'on est allé vers Ohola et Oholiba, Ces femmes criminelles. 45 Mais des hommes justes les jugeront, Comme on juge les femmes adultères, Comme on juge celles qui répandent le sang; Car elles sont adultères, et il y a du sang à leurs mains. 46 Car ainsi parle le Seigneur, l'Eternel : Je ferai monter contre elles une multitude, Et je les livrerai à la terreur et au pillage. 47 Cette multitude les lapidera, Et les abattra à coups d'épée; On tuera leurs fils et leurs filles, On brûlera leurs maisons par le feu. 48 Je ferai cesser ainsi le crime dans le pays; Toutes les femmes recevront instruction, Et ne commettront pas de crime comme le vôtre. 49 On fera retomber votre crime sur vous, Et vous porterez les péchés de vos idoles. Et vous saurez que je suis le Seigneur, l'Eternel.

Le texte est déjà cru. Chouraqui dans sa traduction en accentue la violence. Idoles devient "crottes" (conformément à une tradition de philologie hébraïque bien enracinée). Impudicité est remplacé par "putinerie", et là où le traducteur classique parlait de "nudité", c'est le mot "sexe "qui figure. Ainsi en 10 "ils ont découvert son sexe", en 18 "elle découvre son sexe" en 29 "ils t'abandonnent "nudité et sexe", "le sexe de tes puteries est découvert". Ce n'est plus le "reste de toi" qui tombe à l'épée en 25 mais le derrière, et c'est lui aussi qui est dévoré par le feu. Déchirer les seins devient "mutiler les seins" comme au début les "mamelles" "pressées" du début deviennent des "seins" "pelotés". Et le passage délicat (20) qui faisait rire Voltaire sur les ânes et les chevaux est traduit par "elle est plus lubrique que leurs concubins dont la chair est chair d’ânes et l’éjaculation éjaculation de cheval" (ce qui rejoint l'idée de semence abondante qu'évoquait Voltaire). Sur un plan plus spirituel "Mon coeur s'est détaché d'elle" au 17 devient "mon être se disjoint d'elle", ce qui laisse entendre que l'esprit de Dieu n'est plus présent à partir du moment où elle dévoile son sexe.

Je suis bien incapable de dire quelque chose de très original sur ce texte, mais je ferais juste quelques petites remarques. Tout d'abord on baigne là dans la dénonciation des systèmes de prostitution proche-orientaux, notamment du système assyrien autour d'Ishtar, qu'on avait abordé à propos des prophéties de Nahum en octobre dernier. On a l'équivalent aussi avec l'histoire de la phénicienne Jezabel (dont le nom "où est le prince" évoque le cri lancé rituellement dans les cérémonie quand Baal associé à Ishtar-Astarté dans la période où il est sous terre).

Je ne comprends pas pourquoi au niveau du 5 on est visuellement dans les tons bleus (Chouraqui traduit par Indigo). Je suis intrigué par le verset 14 où Oholiba voit une image de Chadéens rouges et s'enflamme en voyant cela. Le rôle des images dans l'initiation sexuelle et métaphysique ne laisse pas d'intriguer. En 2011 dans Raison présente, je m'étais interrogé sur la raison pour laquelle le stoïcien Chrysippe à Athènes enseignait à partir d'un tableau jugé pornographique qui représentait les débats de Zeus et Héra pendant la Guerre de Troie. Pourquoi donc est-ce que Oholiba est stimulée par des Babyloniens en rouge ? On se rappelle qu'Ishtar était coloriée à l'ocre rouge sur la célèbre plaque retrouvée au 19e siècle. Il y a quand même quelque chose de très étrange dans le fait de faire venir de Mésopotamie des hommes qu'on a vus en image sur les murailles d'une ville (laquelle ? Jérusalem ?). Etait-ce une projection miraculeuse démoniaque ? A-t-elle une signification ésotérique ?

Après il y a tous les excès : l'anthropophagie sur les enfants (dont on accusait aussi les adamites, dont on a déjà parlé ici), la violation du sabbat, et puis "mon encens et mon huile" (propriétés de Dieu) profanés par leur dépôt sur la couche des prostituées (cela fait penser au commerce des hosties consacrées condamné par l'apparition de Marie devant Yvonne de Malestroit dans les années 1940). On voit qu'on est ici dans la sexualité rituelle, la hiérodulie, ou si l'on veut des messes noires, c'est pourquoi Ohola et Oholiba ont du sang sur les mains, et quand Yahvé insiste sur le fait qu'elles sont "adultères", ce qui pourrait passer pour une banalité, cela doit sans doute s'entendre dans un sens vraiment terrible. On rejoint l'idée du chercheur Gregory Dean Cook que j'avais évoquée dans mon billet sur le système prostitutionnel d'Ishtar que c'est bien l'action de la déesse qui est attaquée à travers la dénonciation de la trahison de Jérusalem, mais dans un sens mystique qui reste encore très mystérieux compris dans le choix même des images.

Et puis il y a ces Sabéens, dont l'Islam fait un "peuple du livre" qui viennent couronner les deux prostituées. Pourquoi ?

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